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8 novembre 2018

Raid In France 2018 : ARWC sur l’Ile de la Réunion [la finale]

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Ils préparent ça depuis plus d’un an : Stéphanie B, Rémi C, Daniel D et Raphael R forment la team Adeorun Adventure et cette semaine va marquer l’objectif de l’année pour nos 4 raideurs :  la finale des ARWC (entendez par là Adventure Racing Wolrd Series) va être lancée ce jeudi 8 novembre, en plein coeur de l’Ile de la Réunion dans le cirque de Salazie ! Cette année, c’est le Raid In France qui est le support pour la finale, et tenez vous bien à votre siège : de 110 à 200 heures de course pour couvrir les 400 km du raid in France. De 6 à 8 jours de course, ils auront le temps de faire du trek, du VTT, du packraft et kayak, du canyoning, de la spéléo, des ateliers de cordes, et bien sûr tout ça en orientation ! On connaît tous l’Ile de la Réunion pour sa Diagonale des Fous, ses rhums arrangés, ses lagons, son volcan et sa dodo ! Cette semaine, on va découvrir une autre facette de ce petit coin de Paradis !

Le résumé de l’aventure, par Daniel Dupouy

22 ème de la finale des championnats du monde de raid à La Réunion

Nous aimons la nature et le sport avec une pratique plus assidue que la moyenne mais nous n’en restons pas moins des amateurs, alors participer à une finale des championnats du monde avec l’élite, c’est comme rentrer dans un rêve éveillé.

Trois jours avant le départ nous entamons le long processus de vérification du matériel et des différents certificats. C’est également l’occasion de retrouver les potes français qu’on croise plus souvent à l’étranger qu’en France (OK, ici nous sommes en France … mais quand même loin de la maison)!
Tout se passe dans une bonne ambiance avec une seule envie enfin prendre le départ tant attendu après ces longs mois de préparation.
Des petits trucs fuitent : un rappel de plus de 130 mètres avec un changement de corde au milieu, etc.
Le soir de la veille du départ, commence le briefing de course jusqu’à 19h00 avec un complément pour les capitaines à 21h00.
Nous pensions profiter du dernier soir dans notre location au bord de la piscine, c’est en fait la pression des derniers préparatifs notamment les sacs de nourriture en fonction des dernières infos de course reçues.
La nuit n’est pas la plus simple et le lendemain matin le voyage en car jusqu’à Hell Bourg permet de grappiller quelques instants de sommeil. L’arrivée dans le cirque de Salazie donne un aperçu des paysages grandioses qui agrémenteront notre aventure.

Mercredi 7 novembre, prologue :

Relais de Kours la roue dans les rues de Hell Bourg (cf photo).
Nous sommes accueillis par les enfants avec lesquels nous ferons cette première épreuve, géniale comme idée.
Le nôtre, tout calme, discret, s’appelle Noah, un jeune d’une dizaine d’années qui nous explique la technique que nous tentons de mettre en pratique.
Évidemment chacun d’entre nous donne tout ce qu’il a pour faire tourner le plus rapidement possible une roue de voiture avec deux bâtons. Noah en dernier relayeur, nous surprend par son agilité et sa rapidité. Grâce à lui nous repartirons en 17ème position le lendemain après une nuit pendant laquelle les raideurs s’entasseront dans les deux dojos mis à notre disposition (cf photo).

Jeudi 8 novembre 6h, section1 trek 106km 7620+

Les cartes sont données 50 mètres après un départ échelonné des équipes toutes les 30 secondes en fonction du prologue.
Ca y est l’aventure commence. Le sac n’est pas trop lourd, tout va bien.
Après une assez brève montée et quelques choix de chemins nous devons trouver un passage dans la forêt pour entamer la descente dans une ravine.
Nous sommes 4 ou 5 équipes à courir au dessus de la végétation, enjamber les troncs, etc., avec à nos côtés (surréaliste) un cameraman japonais venu filmer la course « inside » : énorme, je vois ce gars qui court dans la végétation, se prend les branches et filme en même temps !
Nous ne trouvons pas directement le passage, faisons un aller retour puis au milieu de rien ou de tout, deux trois brindilles coupées à la machette marquant l’entrée de notre passage.
Longue descente entre branches, cailloux, rappels, herbes de la jungle (désolé, il me faudrait un botaniste pour les citer) pour atteindre une route et reprendre un itinéraire moins wild.
Il fait très chaud, on s’hydrate.
Après une belle ascension, l’équipe est sereine et progresse bien, nous quittons Salazie et basculons dans le Cirque de Mafate. La descente est technique (en fait tout est technique et ne laisse aucune place au répit, c’est marche ou crève, c’est la finale des championnats du Monde ! C’est pas la sortie dominicale pour aller acheter la baguette). Les paysages sont grandioses.
Un choix d’itinéraire se pose à Aurère, direct ou détour ? On pose la question à un jeune qui nous confirme que direct c’est le mieux et le plus rapide. On demandera quand même un autre avis, à une personne plus âgée qui nous conseille le détour … C’est ce qu’on fera. Bon choix confirmé par la suite en débriefing d’après course.
Nous rejoignons Roche plate puis Marla. Chaque village nous donne l’occasion de manger ou boire.
Le Taïbit nous fait basculer dans le cirque de Cilaos. Nous croisons quelques équipes, Nantes Aventure/PassionRaid Nantes, TUC et d’autres.
Nous arrivons au CP3 avec une légère attente pour passer le rappel, plusieurs équipes on fait le choix de s’arrêter dormir, pas nous.
Un gars de l’équipe devant nous flippe devant le rappel et l’équipe rebrousse chemin. Incroyable pour une finale !? Je me suis déjà retrouvé plus en confiance … En fait il fait noir, j’ai le cul dans le vide, et c’est à peine si je distingue les petites lumières 90 mètres plus bas (cf photo de jour). Mètre par mètre, je descends, le corps crispé, et finis par toucher l’eau de la vasque. Ca, c’est fait.

Un nouveau petit col et nous voilà à Cilaos. Nous en profitons pour faire la queue dans une boulangerie pour prendre un petit déjeuner.
C’est limite ballade touristique, mais c’est trop bon ! Après un break de deux heures (faut bien dormir un peu quand même), l’équipe d’Agde Raid Aventure arrive, pas cool du tout, Paul a fait une surchauffe et ils doivent faire une pause. On croise les doigts pour eux et on repart.
Nous avons parcouru la moitié du parcours en à peine plus de 1/3 du temps, est-ce que Pascal a sous-estimé les temps de progression ? Pourtant au briefing, il a rappelé qu’il fallait oublier toutes nos idées de vitesse ? La suite nous montrera qu’il avait bien vu le truc …

Un nouveau chantier nous attend : l’ascension terrible du coteau de Kervegen avant un aller retour au sommet du piton des neiges. Nous retrouvons deux trois équipes dont les TUC que nous croiserons jusqu’à la ligne d’arrivée.
Quelques équipes se sont posées au gîte de la caverne Dufour, nous mangeons mais pas de pose dodo. L’aller-retour au piton permet de croiser les potes de Nantes, Anto avec Team Absolu Raid et d’autres équipes, sur lesquelles nous avons une à deux heures de retard.
La vue du sommet est magique, nous surplombons une mer de nuages. Pas le temps de s’éterniser, on poinçonne, une photo et c’est reparti.
Plongée dans la forêt de Bélouve, un moment exceptionnel.
Le cheminement dans cette jungle primitive est parfois difficile parfois sur des passerelles sorties de nulle part tout comme ces échelles au milieu de rien, pour nous aider à grimper un aplomb rocheux. C’est notre deuxième nuit nous sommes fatigués, mais nous n’hallucinons pas.
Pascal a déniché un ancien chemin d’esclaves qui s’échappaient des plantations.
La chaleur étouffante de la journée et la lourdeur de la nuit m’ont fait mal, Raphaël prendra mon sac pour passer une partie de 100m de D+ en pseudo escalade dans la jungle. Nous passerons le trou de fer sans même pouvoir profiter des points de vue à couper le souffle paraît-il … Pour ma part, je n’aurais pas eu le point de vue, mais quand même le souffle coupé.
Malgré l’hostilité de la jungle à cet endroit, boue, chemin étroit, pierres, végétation, la fatigue nous poussera à faire une pause de 20 minutes.
En repartant, plus loin nous enjamberons l’équipe des TUC endormie au milieu du chemin (et oui, pas de place hors du chemin !).

Il nous aura fallu 52 heures pour sortir de cette première section ! Comme prévu dans notre timing …

Section 2 packraft 45km 710+

Nous sommes au petit matin, la première rivière à naviguer est interdite de nuit, une rapide estimation nous permet de voir qu’on est large pour passer, du coup on se prend 1h30 de sommeil.
Il est environ 10h30 quand on se met en route, chargés du matériel obligatoire, du matériel de cordes, du gilet de sauvetage, des pagaies et packraft le sac est lourd.
Un petit canyon, un petit rappel, une petite brasse et hop on chemine puis décidons de gonfler les packrafts. Rapidement on change d’avis, on dégonfle et on porte jusqu’à la balise.
Après avoir poinçonné, au moment de regonfler on se rend compte qu’il nous manque LE bouchon d’un packraft.
Catastrophe sans bouchon impossible de gonfler le packraft. Où est-il, pourquoi nous n’en avons pas pris un troisième … Raphaël et Stéphanie repartent à l’endroit où nous avons dégonflé la première fois, avec Rémi nous demandons aux équipes qui passent si elles peuvent nous dépanner. On réfléchit à des solutions : gonfler et faire un noeud à notre sac de gonflage (bof, le packraft n’est pas assez sous pression), on peut nager, se mettre à trois dans l’un et les sacs dans l’autre qu’on tracte … Les heures et les équipes défilent.
Stéph et Raph sont repartis jusqu’à l’AT pour demander à l’organisation s’ils peuvent nous dépanner. C’est possible mais avec pénalités et au prochain CP. C’est mieux que de rester coincés ou hors course.
Et par chance une équipe suédo-hispanique dispose d’un bouchon de secours et nous le passe. Quelle gentillesse car nous sommes quand même en course et concurrents. On ne les remerciera jamais assez. Faut dire que Rémi avait déjà tapé dans l’œil de cet espagnol barbu qui nous dépanne …

Nous nous remettons en route plus gonflés que jamais (plus gonflés que nos packrafts).
Ça navigue pas top, le niveau d’eau est bas, il faut souvent descendre et tracter. Le temps nous a échappé avec cet épisode bouchon et la fatidique barrière de 19 heure approche. On se défonce, ça n’avance plus dans l’eau, on dégonfle les packrafts pour les porter.
Il est 18h00 Rémi jette un œil au packraft. Quelle bande de crétins nous faisons, le bouchon a disparu. Nous n’avons pas été foutus d’apprendre de notre première bourde. Je prends le packraft, Rémi rebrousse chemin pour chercher le bouchon et nous continuons Stéph, Raph et moi. Plus loin j’en ai marre de marcher dans les gros cailloux des berges et je me remets dans le lit de la rivière quand je vois flotter un truc sur les vaguelettes. Fatigue, hallucination, impossible, incroyable, c’est le bouchon que je suis en train de rattraper en marchant dans cette rivière. Miracle, une chance sur combien de millions que ça arrive ? Je me saisis du bouchon. Peu de temps après Rémi nous rejoint et n’en revient pas de cette histoire surréaliste.
La chance nous sourit ou alors une étoile bienveillante veille sur nous .
Il est autour de 19 h et nous sommes à 200 m de la balise qui matérialise la sortie de la rivière.
On se dit que ça passe, si proches, après tant d’efforts. Je poinçonne et nous prenons la direction du CP à 4km plus loin.
Au passage nous voyons une équipe réunionnaise attablée dans un petit restaurant de plage. Nous les rejoignons et dégustons un extraordinaire rougaille saucisse.
Puis direction CP où le juge de course nous appelle et nous dit qu’à 19 h pile nous étions à 400m de la balise, donc nous devons retourner à cet endroit et attendre le lever du jour pour reprendre notre progression.
Coup de massue, après s’être battus nous échouons à une poignée de minutes et devons perdre plus de 10 heures.
Demi tour donc (8 à 10 km en aller retour de perdus) et campement sur les rives de la rivière. Nous mettons les affaires à sécher et pendant la nuit un orage s’abat sur nous. Tout est trempé. Pas grave, nous avons eu la chance de prendre du repos.
Au lever du soleil c’est reparti et direction vers une remontée de rivière épuisante, packraft sur le dos à gravir des blocs rocheux glissants sur plusieurs kilomètres (cf photo). Sortis de ce passage nous rejoignons un plateau puis à la sortie de la petite ville d’Abondance nous rechargeons en eau dans une des dernières maisons.
Peu de temps après, nous arrivons à la balise 13 et trouvons l’équipe sud africaine qui repart juste avant nous. Un petit souci de communication/coordination nous fera perdre une heure sur un aller retour dans une mauvaise direction. Revenus à la balise et partis sur un bon cap nous cheminerons bien jusqu’à l’approche d’une route autorisée. Les sud africains sont là, ils ont jardiné sur le cheminement.
Nous continuons notre montée jusqu’au CP9 pour entamer une descente dantesque vers la rivière des Marsouins 500 m de D- plus bas.
Les sacs sont lourds, les pagaies dépassent et s’accrochent dans les branches pour nous déséquilibrer, la ravine est vertigineuse. Heureusement sur certains passages des cordes sont posées pour nous aider mais si tu te rates … Bref, nous sommes censés être des sportifs confirmés et c’est la finale des championnats du monde … J’ai flippé à quelques reprises 

A la fin de cette dé-escalade, un dernier rappel, saut dans une grosse vasque et hop on embarque. Simon, un ami de Stéphanie nous avait parlé de ce spot, la rivière va nous amuser … C’est parti avec quelques rapides classes 2-3 minimum entre de gros blocs. Les TUC sont arrêtés sur le bord, pas rassurés.
C’est un bon moment sauf qu’on prend cher sur certains passages : cravates, bateau plein d’eau etc. Malgré tout nous avançons bien.
Le jour commence de nouveau à décroître et il faut atteindre la côte 68 sur la carte avant la barrière fatidique de 19h00.
Une nouvelle lutte contre le temps s’annonce. Dans nos esprit, hors de question de se reprendre une nouvelle barrière avec un stop de 10 heures ! On se bat, on rame, on essaye de trouver les meilleurs passages.
Il est 18h45, notre packraft commence à se ramollir … Crevé ? C’est pas possible.
Raph et Stéph commencent à nous distancer, on lutte et finalement c’est à 18h58 qu’on parvient à la côte 68 matérialisée par un gars avec sa montre qui nous dit : c’était moins une !
C’est bon, nous l’avons passé. Dégonflage des packrafts et marche jusqu’au CP10. C’est une sorte de centre de vacances avec musique à fond DJ etc. Trop bruyant pour nous qui venons d’une jungle si silencieuse.

Enfin nous nous posons au TA2 et fin de la deuxième carte (seulement …)

Section3 vtt 41km 880+

Que du bonheur on va enfin monter sur nos VTT avec un sac redevenu raisonnable.
Ce n’est pas très modeste de dire cela, mais nous ferons de belles sections VTT avec une bonne orientation et sans doutes dans les meilleurs choix d’itinéraires.
Cette section qui pourrait être technique avec les nombreux chemins et passages dans les cannes à sucre, passera crème pour nous. Nous en profiterons pour redoubler l’équipe réunionnaise (qui avait au moins 12 heures d’avance avec notre stop à la rivière).

Section 4 trek-vtt 27km 330+

A cet endroit, pas de sieste mais deux énormes sandwichs par personne et quelques jus de fruits frais. C’est les vacances  On repart pour un long costeering alternant les balcons sur la mer et les coulées de laves de la Fournaise.
Raph tient la carte et nous fait prendre direct le bon chemin pour remonter au CP où nous attendent les VTT.
Nouvel arrêt dans un petit restaurant qui vient juste de fermer ses portes pour refaire le plein d’eau. Le patron content de voir des coureurs nous offre quelques dégustations de ses produits. Moment sympa.

Section 5 trek 32km 3150+

A ce TA nous prendrons deux heures de sommeil avant de repartir à l’assaut du piton de la Fournaise.
Au moment de repartir nous n’avons qu’une carte … Un petit loupé dans l’équipe. Dommage car le poste suivant nous fera perdre 4 heures.

Sur le papier, cela paraît simple, la balise 20 se situe dans la quatrième ravine en costeering.
Les premières ravines sont bien marquées sur le terrain sauf que la quatrième nous ne la trouvons pas : trop loin (on se retrouve hors carte), pas assez (on remonte une ravine sans balise) ? On a mal compté ? Les allers retours s’enchaînent, les Sud Africains sont là, puis bientôt l’équipe réunionnaise. Nous remontons par une ravine jusqu’à la route pour se recaler. Je salue ici l’impulsion que donnera Stéphanie pour qu’on reparte à l’attaque depuis la côte avec ce recalage. Sans vraiment distinguer l’ombre d’un commencement de ravine nous entamons la remontée en ayant estimé la distance depuis la troisième ravine, bien marquée sur le sol et la carte. Après 200 mètres dans la végétation, quelques pierres se distinguent et une potentielle ravine se dessine. Nous progressons et proches de l’altitude estimée de la balise nous apercevons le carré de tissu orange et blanc. Enfin, mais 4 heures de perdues. Après course nous comprendrons que même les meilleures équipes auront jardiné sur ce poste.

Un peu plus haut dans le village de Takamaka nous referons le plein d’eau avec un tuyau d’arrosage avant la grosse ascension de la Fournaise. Je pensais monter tranquille sur un terrain stable, type lave mais c’est un chemin boueux masqué par la végétation qui s’enchevêtre ralentissant notre progression.
Il fait chaud, c’est long.
Chaque pas nous rapproche de l’objectif … Il en faut encore beaucoup !
Vers les 2000m d’altitude la végétation devient plus épars et nous optons pour une sieste de 15 minutes dans un petit herbage (cf photo).

Le brouillard ne nous permet pas d’apprécier la vue sur le piton et en plus il nous refroidit considérablement. Nous qui pensions manquer d’eau sous la chaleur accablante sur ce volcan !

Après plusieurs kilomètres sur le plateau le long des remparts entourant le piton nous apercevons un promeneur barbu puis plus loin des promeneuses endimanchées dans des sacs poubelles, surprises par le froid ambiant.
Quelle joie de les croiser, Cracou et nos femmes respectives. Après cette montée harassante c’est un pur moment de bonheur inattendu. Merci pour cette parenthèse revigorante.
Cap sur les balises 21 et 22 puis la nouvelle transition pour retrouver nos VTT.

Section 6 vtt 51km 760+

Il fait froid, transition correcte. Nous entamons un petit 1000m de D- pédales bloquées par des serre clips, l’orga n’ayant pas obtenu l’autorisation que nous montions sur nos VTT dans cette partie.
Le début de descente est probablement vertigineux mais la nuit nous masque le vide.
Le terrain est glissant, les chutes nombreuses.
Nous finissons par atteindre la partie spéléo qui consiste à remonter un tunnel de lave hyper abrasive. Les différentes roches et couleurs associées sont féériques.
La fatigue se fait sentir mais nous décidons de poursuivre jusqu’au point de délivrance de nos pédales.
La suite n’est pas plus facile. Il faut descendre le lit d’une rivière mélant alternativement sable et cailloux. Normalement je me ballade dans le sable ayant été formé aux chemins de la forêt d’Ermenonville mais là impossible de garder le guidon droit avec la fatigue. Après plus de 20 chutes, nous faisons un arrêt sieste. Cela ne suffira pas, les chutes sont moins nombreuses ensuite mais la progression toujours lente.
La lucidité m’a quitté et Stéphanie va gérer l’orientation le temps que je me refasse la cerise.
Nous luttons tous contre le sommeil pour arriver suffisamment tôt afin de se lancer dans la section kayak avant les barrières horaires.

Section 7 trek 3km 20mD+

Une section simple enchaînant un petit rappel pour descendre dans une ravine que l’on efface en sautant de bloc en bloc jusqu’à la mer.

Section 8 kayak 37km

Arrivés à l’AT nous retrouvons PassionRaid Nantes qui se prépare pour partir.
En calculant le temps de cette section nous savons que nous sommes larges et prenons l’option de dormir une heure après une bonne douche chaude.
Au réveil c’est la douche froide, compte-tenu des conditions météo (grosse houle) et d’une alerte requin !? La course est suspendue.
Nous sommes emmenés deux heures plus tard à mi-parcours du kayak à Etang Salé avec deux autres équipes dont les TUC.
Nous sommes dégoûtés, notre remontée s’arrêtera là avec l’incertitude de peut-être ne pas pouvoir faire cette section kayak et donc adieu la full race.

24 heures après notre arrivée au TA et deux restaurants plus tard, le départ est finalement donné pour cette deuxième partie kayak. Entre temps une quinzaine d’équipes nous ont rejoints et c’est un départ groupé depuis la plage auquel nous aurons droit.

La houle est toujours présente, notre équipe n’en souffrira pas, ce qui nous laisse encore plus d’amertume.
2h30 plus tard poussés par le vent et les vagues nous parvenons à l’AT suivant, précédés par quelques équipes.

Section 9 vtt 77km 2830+

Avec le long arrêt de la veille nous sommes reposés et en pleine forme pour entamer la montée au Maïdo. Un regroupement VTT s’opère et nous sommes à 5 équipes pour poinçonner la balise 26.
Arrive un choix d’itinéraire, Arverne part à droite, nous choisissons la route inférieure et une coupe / poussage de 500m pleine pente pour remonter quelques km plus loin sur la route supérieure. La suite confirmera notre meilleur choix.

La fin de l’ascension du Maido est une longue poussée du VTT puis commence la descente sur la piste noire ! Stéphanie est à l’aise, nous moins ! Les balises s’enchaînent, la nuit pointe son nez et les TUC reviennent sur nous quand nous nous arrêtons pour mettre nos frontales.
Arrive une balise technique, la carte paraît simple mais niveau chemins rien à voir. Je choisis un appuis sur les courbes de niveau et oublie les nombreux chemins, Stéphanie est en phase, de nuit cela renforce la difficulté. Deuxième crevaison de Raphaël, on s’arrête pour réparer. On repart et nous atteignons avec joie la balise et finalement St Gilles. Une équipe est déjà là, les TUC arrivent peu de temps derrière nous malgré notre perte de temps sur la crevaison.

Section 10 trek packraft 5km

Nous repartons à 3 équipes, la tête de la quinzaine d’équipes parties groupées d’Etang Salé.
Après avoir porté les packrafts sur la première partie de la section, nous choisissons de les gonfler au niveau du dernier pont pour les jeter en contrebas et sauter dedans.
Nous sommes en tête.
Plus bas nous voyons un groupe d’uluberlus révoltés sur une passerelles du port, ce sont les potes venus nous encourager sur nos trois derniers kilomètres. Ça sent bon tout ça, que du bonheur. Merci à vous.

Nous marchons sur la plage, l’équipe qui nous avait prêté le bouchon court et nous dépasse. Bof, mais on s’en fout car au temps nous avons beaucoup de marge sur eux, avec le stop obligatoire du kayak.

Plusieurs équipes déjà arrivées dont nos champions de 400Team Naturex nous accueillent pour passer la ligne, c’est trop bon, l’émotion nous envahit, quelle joie, nous avons réalisé une super course et atteint notre objectif.

Merci à tous les bénévoles, les organisateurs et Pascal en particulier.
Cette course était énorme tant pour les paysages que pour la difficulté.
Merci également à mes équipiers qui ont été très forts physiquement et en orientation Rémi Crété, Stéphanie Blockx et Raphaël Raymond.
Mention spéciale pour Cracou Wanin et Jérémy Vaucher qui nous a fait un top suivi live.

Et maintenant, une idée germe, faire mieux l’année prochaine au Sri Lanka !!!

16:00

Vendredi 16 novembre 2018

Clap de fin pour ce Raid in France : vous allez aussi retrouver une “vie normale” : finies l’actualisation du live à 4h du matin, les yeux fixés sur un point qui ne bouge pas, les probas hasardeuses et les analyses de cartes fouareuses ! Un grand bravo à Stéphanie Blockx Rémi Crété Daniel Dupouy et Raphaël Raymond qui finissent 22 ème de cette finale des championnats du monde de raid, en un peu plus de 184 heures de course ! Quel périple !! Merci à EndorphinMag.fr pour les infos et les partenaires K-Lamp France Eclairages Sports et Loisirs , Tingerlaat et les Lyophilise & Co ! Ciao !

14:00

Vendredi 16 novembre 2018

Joli l’assemblage !! On peut dire qu’ils l’ont bien visitée l’Ile de la Réunion !

20:00

Jeudi 15 novembre 2018

L’arrivée en direct sur Raid in France. Bravo l’équipe, vous nous avez fait vibré toute la semaine, on vous laisse récupérer et on attend votre compte rendu, encore faudrait-il que vous puissiez mettre des mots sur cette aventure !


19:45

Jeudi 15 novembre 2018

Ils sont arrivés !!! Live sur facebook -> https://www.facebook.com/adeorun.adventure

13:00

Jeudi 15 novembre 2018

Maïdo 15h46 (heure locale) Dans la brume, dans le coltard, mais bientôt dans la descente !!! Go bientôt le ti punch, le dodo et la dodo !!!

11:00

Jeudi 15 novembre 2018


Très bien résumé, pour faire patienter en attendant l’arrivée de nos champion !

09:00

Jeudi 15 novembre 2018

Fin du kayak ce matin pour la team Adeorun (26), c’est la dernière ligne droite, ils sont dans la montée du Maido en VTT désormais. Cela fait une semaine qu’ils sont partis, quelle course !!!

10:00

Mercredi 14 novembre 2018

Toujours en course ! Ils sont à l’arrêt sur la section de kayak, les conditions ne sont pas faciles en pleine mer (de notre envoyé spécial Arnaud Wanin 🙂 Des creux de plusieurs mètres et la houle rendent la progression difficiles, voire dangereuse : ça sent la neutralisation de la section. Affaire à suivre.

Edit 10h35 : d’après les informateurs sur place, ils ont été transportés directement à Etang salé car la section a été neutralisée et ils vont pouvoir partir de là pour rejoindre St Leu en kayak.

🇬🇧 Due to bad sea conditions and waves up to 2 meters, Team Adeorun (26) and Tuc Tri Absolu Vaincre la muco (38) were not allowed to begin the kayak section. They will be taken to Etang Salé (CP17) where they will be able to continue the race normally. Team Nantes Aventure 1 (20) is currently on the sea, followed closely by the security boats.

🇫🇷 En raison des mauvaises conditions en mer, avec des vagues allant jusqu’à 2 mètres, les équipes Adeorun (26) et Tuc Tri Absolu Vaincre la Muco (38) n’ont pas été autorisées à s’engager dans la portion de kayak. Elles seront conduites à Etang Salé (CP17) pour réintégrer la course normalement. L’équipe Nantes Aventure 1 (20) est pour sa part actuellement en mer, suivie par des bateaux de sécurité.

13:00

Mardi 13 novembre 2018

Déluge et brouillard au sommet du Piton : ils sont là !!! Ils avancent, ils ont le moral et le sourire !!! Merci à leurs femmes et Cracou Wanin pour les news.

10:00

Mardi 13 novembre 2018


22:40

Lundi 12 novembre 2018

Dans moins d’une heure, les premiers devraient passer la ligne d’arrivée. Pensées à Stéphanie, Rémi, Daniel et Raphael qui vont passer leur énième nuit sur le parcours. Au même moment, ils seront en train de chercher la ravine qui les emmènera jusqu’au sommet du volcan demain matin !! Courage !!!


14:40

Lundi 12 novembre 2018

Rentre tout de suite à la maison STOP. La vaisselle d’attend STOP. J’espère au moins que tu as changé de slip. TERMINÉ“. Ci joint un message intercepté par la femme d’un membre de l’équipe. Vous aussi vous pouvez laisser un petit mot d’encouragement aux membres de la team, ça tomberait à pic juste avant leur 5ème nuit et ce long trek qui les attend en direction du volcan. Le message sera imprimé et distribué à l’AT, on compte sur vous, c’est ici ->  https://www.raidinfrance.com/trailmail/


13:00

Lundi 12 novembre 2018

Ils sont sur le trek. LE trek. Vous imaginez une section avec un petit chemin qui slalome le long du littoral ? Ils doivent entendre le doux bruit des clapotis, croiser un ou deux enfants qui font des châteaux de sable et peut être même s’arrêter dans une paillote siroter un jus de mangue ? Oui, oui, c’est presque ça… Voici l’équipe de Nantes prise en photo ce matin, Adeorun adventure est juste derrière. Leur fin de journée et la nuit sera rythmée par ce trek : une fois qu’ils auront quitté le littoral, ils grimperont vers le volcan !

10:00

Lundi 12 novembre 2018

Tandis que les annonces d’abandon tombent au fur et à mesure, nos 4 aventuriers sont toujours en course, ils ont avalé la section de VTT et sont maintenant au départ “du trek de la mort” avant la montée vers le Volcan. “Trek de la mort” car apparemment source de nombreux problèmes d’orientation au niveau d’une ravine, que de nombreuses équipes ne trouvaient pas hier : on verra ce qu’il en sera pour Rémi Crété !

On le voit sur le suivi GPS des équipes de tête, ça avance désormais beaucoup plus vite sur le terrain. On espère avoir quelques photos de nos amis dans la journée. Suivi GPS (team 26): http://live.arworldseries.com/arwc18/

23:30

Dimanche 11 novembre 2018

Quelques news, mais malheureusement rien de concret à propos de l’équipe. L’excellente nouvelle, c’est qu’ils sont toujours en course ! Ils ont tout donné pour sortir à temps du packraft avant la darkzone et ils ont réussi ! Leur point GPS est maintenant à l’arrêt au départ du VTT à l’AT2, ils peuvent se reposer mais ils ont l’avantage de ne pas à avoir à passer une nuit supplémentaire sur la rivière. On vous laisse quelques photos ici de la section packraft, c’est incroyable ce terrain.

Devant pour les équipes de tête, c’était le carnage sur le trek, notamment une piste très dure à trouver qui a parfois coûté plusieurs heures aux meilleures équipes mondiales (au niveau de la balise K20, nombreuses équipes partaient plein sud, voir carte). En espérant qu’ils n’abordent pas cette section de nuit demain…. Nous venons de finir la 4 ème journée de course, et ils entament la 3 ème section, sur 8 au total… La prochaine section de VTT devrait leur changer les idées avant de remettre les baskets pour attaquer l’ascension du volcan.

23:45

Samedi 10 novembre 2018

Le petit point 26 ne bouge plus sur la carte GPS, mais c’est normal ! Il est bientôt 3h du matin à la Réunion et nos amis sont immobilisés sur la section de packraft, la navigation étant interdite de nuit (entre 19h00 et 5h du matin). Ils ont choisi un spot face à la mer, ça devrait aller, pour les voir on vous rappelle le lien -> http://live.arworldseries.com/arwc18/ !

C’est l’occasion de prendre des forces, mais ces heures de repos ne comptent pas dans les 12h de repos obligatoire à prendre sur le RIF. On leur souhaite beaucoup de courage. Plus de 20 équipes sont à l’arrêt sur le packraft, 13 équipes ont réussi à sortir du packraft avant la nuit et sont donc sur la section de VTT. Pendant que toutes les autres équipes dorment, ces 13 là avancent, et prennent une sérieuse avance. Notez qu’une vingtaine d’équipes ne sont pas encore engagées sur le début du paakraft. A l’heure où je vous parle, les 3 premières équipes vont finir le VTT et vont démarrer le trek suivant de 27 km en bord de mer. Il y a 5 équipes  françaises dans les 12 premières équipes.

On vous laisse avec cette vidéo récapitulative du jour 2, on y voit une interview de l’équipe Uruguay juste derrière celle d’Adeorun mais aussi des images incroyables des sections en rappel !

10:00

Samedi 10 novembre 2018

C’est reparti, le petit point GPS Adeorun (team 26) bouge de nouveau, ils ont dormi à l’AT1 après le trek et ils partent maintenant sur le packraft en route vers le PC7. Si vous avez bien compris l’histoire des darkzones expliquée hier, vous vous doutez bien que nos amis vont dormir sur la rivière la prochaine nuit !! Allez courage à vous !

PS : l’orga a diffusé toutes les  cartes du raid sur ce lien

14:00

Vendredi 9 novembre 2018


Darkzone, sommeil, repos forcé : comment ça marche ? Le raid, c’est physique, mais c’est aussi tactique, il y a des règles qui peuvent changer la donne !  Nos amis sont en route pour l’AT1. La section suivante est du packraft (packraft = marche avec des kayaks gonflables sur le dos, ils alternent ainsi trek et navigation en rivière) : jusque là, c’est facile à comprendre.

  • 1ère variable à prendre en compte : la section de packraft est interdite la nuit à partir de 19h00 et jusque 5h15 du matin. Donc, pour nos amis, ça tombe à pic : ils vont pouvoir dormir un peu à l’AT1 cette nuit et de façon très réaliste, on sait qu’ils ne pourront pas être à l’AT1 avant la nuit.
  • Seconde variable à prendre en compte : la section de packraft fait 45 km et elle est estimée à plus de 14h00 pour les meilleurs. Donc, il va y avoir une 2ème darkzone pour nos amis sur le packraft, car ils n’arriveront pas à faire tout ça demain (notez quand même que la marche de nuit est autorisée après le CP10)
  • 3ème paramètre important : les équipes ont des heures de sommeil obligatoire à prendre : 12 heures en tout, par tranche de 30 minutes minimum. Ces repos doivent être pris sur des CP : les arrêts « sauvages » sur les chemins ne comptent pas, ils doivent être validés par des bénévoles. Les repos sont de 4h maximum et doivent durer au minimum une demie heure. Donc si vous suivez la trace GPS sur le live et que vous voyez deux points ensemble, ce n’est que leur position sur le terrain, pas leur classement. Pour avoir leur classement réél, il faut tenir compte du temps de sommeil déjà utilisés

Pour nos amis, ça ne sert à rien d’arriver trop vite à l’AT1 pour dormir puisqu’ils ne pourront décompter que 4h maximum, ce ne serait pas idiot de s’arrêter se reposer dès qu’ils en ressentent le besoin, notamment au refuge du Piton (d’ailleurs à l’heure ou je vous parle, ils y sont)Revenons à notre histoire de Darkzone, d’AT1 et de packraft. Pour la tête de course, l’enjeu est énorme : ils ont été plus vite que les pronostics annoncés par l’organisateur (ils devaient arriver vers 20h). Donc si ils arrivent à s’engager sur le packraft pour s’arrêter au PC7 cette nuit, ils vont à la fois consommer leurs heures obligatoires de sommeil (4h maximum) puis prendre une sérieuse avance sur les autres équipes, qui elles subiront deux darkzones !

Ce soir, on va donc assister à un regroupement des équipes à l’AT1 (sauf les 34 ou 5 équipes qui devraient passer (les suédois, les NZ les russes et les français) : On reprend les cartes, on mélange et on redistribue le tout : demain à 5h15, on devrait donc assister à un gros départ en masse des équipes, ce qui va non seulement annuler des heures d’avance pour certain mais aussi peut être contribuer à causer des ralentissements sur les rappels. La différence, c’est que certaines équipes auront dormi 10 heures alors que d’autres arriveront tout juste à ce même point. Ce qui va se jouer ce soir et cette nuit, c’est donc la carte de l’état de fraîcheur !

Edit 15h00 : les équipes de tête ne bougent pas, elles ne s’engageront pas sur le packraft ce soir.

Voici la carte de la fin de trek vers l’AT1

PS : Je remercie tous les raideurs du groupe messenger pour les éclaircissements ! Merci également à Endorphin Mag pour les images et la page FFTRI Raids.

09:20

Vendredi 9 novembre 2018


Nos 4 raideurs sont toujours en milieu de peloton, il est midi sur l’Ile de la Réunion et ils viennent de finir la montée Kervegen, ils ne vont pas tarder à arriver au refuge de la caverne Dufour puis attaquer l’ascension finale. Contrairement aux autres teams, ils vont donc faire l’ascension du Piton des neiges de plein jour,apparemment, il fait très chaud !! on suppose que leur journée se limitera à la carte ci dessous ! Vous avez compris les règles des heures de sommeil et des darkzones ? Et bien ce sera l’objet de la prochaine publication ce midi ! 🙂 L’orga a diffusé toutes les  cartes du raid sur ce lien

Des images de la première journée

22:20

Jeudi 8 novembre 2018


Il est une heure du matin à la Réunion, bientôt mi-chemin de la première section 🙂 : ils sortent de Mafate et viennent de passer le Taibit. Maintenant c’est la descente vers Cilaos avec deux postes assez chauds à récupérer dans les canyons au niveau de la cascade du bras rouge (voir carte), avec sections de rappel ! D’ici quelques heures, on les verra passer à Cilaos, en espérant avoir des news plus concrètes au petit matin ! La team FMR vient de passer à Cilaos et écope d’une pénalité de 2h (lampe Strobe light manquante, source EndorphinMag.fr). Téléchargez le PDF en HD pour voir la carte détaillée -> Carte 1 à télécharger

16:30

Jeudi 8 novembre 2018


Grand Place, Ilet à Malheur, Mafate : ça sonne comme un soir de Diagonale des fous : 3 des membres de l’équipe l’ont déjà bouclée ! Mais cette fois, c’est un autre chantier qui attend nos gaillards ! Ils sont maintenant à 12h de course,au chaud en milieu de peloton et ils progressent bien : actuellement à Roche Plate, ils se trouvent en ce moment au pied du très impressionnant Maido, qu’ils grimperont dans quelques jours à vélo ! Bref, ils sont en route pour le PC3 mais avant, il faut passer par Marla et le vilain Taibit ! Téléchargez le PDF en HD pour voir la carte détaillée -> Carte 1 à télécharger

9:00

Jeudi 8 novembre 2018


Ils sont sur la première section, pour l’instant les équipes sont en peloton. Voir le tracking GPS. On parle bien sûr à l’échelle de la Réunion, quand on zoome sur le live, on remarque que de vrais écarts sont déjà faits. On vous montre ici dans le cadre blanc la carte qu’ils ont dans les mains (au 1/50000) et dans le cadre rouge une adaptation sur une carte IGN (au 25.000). Une sacré différence de précision vous ne trouvez pas ? Voici la carte 1 détaillée de ces 2 premiers jours, section de 106 km qui fait le tour des 3 cirques ainsi que l’ascension du Piton des Neiges ! C’est un PDF que vous pouvez télécharger et zoomer dessus ! -> Carte 1 à télécharger

6:00

Jeudi 8 novembre 2018


C’est l’heure du départ. Déjà quelques images de l’ambiance et des sentiers sur ce lien

La photo encore tout propre

22:00

Mercredi 7 novembre 2018


Dernière nuit dans le gymnase, ils sont à Hellbourg. Départ dans quelques heures. La journée a été marquée par le transfert en bus puis le prologue. L’équipe a participé à la parade des équipes puis à l’épreuve de “Kours la roue” avec Noah. Ils ont fini 11 ème ! Maintenant place au gros dossier

Voici le programme du Raid in France

Ils seront 64 équipes au départ de cette finale des championnats du monde de raids ! Le live commencera jeudi matin ! On vient de finir d’assembler les cartes IGN de l’Ile de la Réunion 🙂 On ne va pas vivre la course dans les mêmes conditions que la team mais grâce à ces supports, nous allons essayer de vous partager un maximum d’info sur le terrain au fur et à mesure ! Voici déjà un aperçu de Hell Bourg déjà pour commencer : alors à votre avis : ascension du Piton des Neiges pour commencer le raid ?

Survolez pour zoomer ! 

10:00

Mercredi 7 novembre 2018


Des nouvelles du bus où Rémi profite des derniers moments de connexion pour nous envoyer ce message “Nous sommes dans le bus pour Hell bourg. Il fait chaud notre sac fait 12kg demain départ 6h00 du mat heure locale. Nous supposons mettre 50h00 pour la 1iere section. La seconde étape nous aurons un sac encore plus gros avec les packraft les gillets les pagaies le matos de cordes soit environ 16kg. Le matos est ok, on en profite pour remercier nos partenaires : lampe frontale K Lamp , la crème solaire Tingerlaat et les lyoph Lyophilise & Co.
08:00

Mercredi 7 novembre 2018

Les dernières vérifications sont finies, les pesées aussi. Ils viennent de passer leur dernier nuit dans un lit douillet, aujourd’hui c’est transfert des équipes dans le cirque de Salazie, à Hell Bourg. La dernière nuit sera courte, le départ sera donné à 6h00.

17:30

Mardi 6 novembre 2018

Demandez le programme ! Pas mois de 106 kilomètres pour la première étape, estimée à 38 heures de course pour les meilleures équipes avec l’ascension du Piton des Neiges, rien que ça !!


10:00

Mardi 6 novembre 2018

Y’a pire comme spot pour tester les packrafts, non ?

10:00

dimanche 4 novembre 2018

Contrôle matériel : pour les packrafts aussi tout va bien !

10:00

samedi 3 novembre 2018

Contrôle matériel : tout est ok pour les ateliers cordes !

10:00

Jeudi 1er novembre 2018

Ils sont sur place : l’équipe est réunie et profite des ces derniers jours pour s’acclimater !

10:00

15 octobre 2018

L’interview de l’équipe Adeorun Adventure

En attendant le départ : retour sur une année de préparation

Comment on se prépare à tout ça ? En faisant des courses et des week-end d’entraînement ! Souvenez-vous, l’année avait commencé fort pour nos 4 amis sur le Maya Moutain Adventure au Bélize ! L’équipe en est revenue avec une belle 4ème place mais surtout une nouvelle compétence en “orientation jungle” ! Parfait pour l’Ile de la Réunion !

En juin, semaine de décompression : Stéphanie, Raphael et Rémi étaient sur le raid Edhec dans 3 équipes différentes (l’occasion d’orienter un peu sur des cartes IGN françaises). Alors que la plupart d’entres nous sirotions du rosé pamplemousse en terrasse, Rémi a validé son diplôme de “Viking niveau 5”, en passant la ligne d’arrivée du Nordics Islands Adventure Race (un raid plus aquatique que les autres, avec du Swim Run et beaucoup de sections en bateau et en natation) ! On salue la prouesse de ses co-équipiers Juliette, Aurélien et Jacques !

Pendant ce temps là, Stéphanie décrochait la seconde place du Expedição Terra de Gigantes, un raid multispsorts de 500 km au Brésil et Daniel faisait des tours de massifs sur l’UT4M. L’année a été marquée aussi par de nombreuses sorties en montagne à Chamonix pour manger du D+ et bien sûr de nombreuses épreuves locales (des raids et des CO). Ils sont prêts !! 

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Jérémy Vaucher
Jérémy Vaucher
Entre courir et écrire, mon cœur balance. D'ailleurs c'est souvent quand je cours que je pense à ce que je vais écrire : en général ce sont des tutoriels pour les coureurs, des tests de matériel ou des astuces pour aider l'organisateur à mieux organiser son trail, raid multisports ou tout autre type d'événement.

2 Comments

  1. Runraid dit :

    Le Cimendef aurait été bien mais difficile d’y faire monter 64 équipes

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