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Le certificat médical : quelle galère !

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Vous nous faites ch… avec le certificat médical“. Quel organisateur n’a jamais entendu cette phrase remplie de poésie émanant de la bouche d’un coureur à l’accueil d’une course ? En tant qu’organisateur de course qui fait bien son travail, vous serez amené à connaître la galère de vérification du certificat médical. C’est contraignant pour l’organisateur (qui doit tout vérifier minutieusement) mais aussi pour le participant (qui doit montrer patte blanche avec ce document pour s’inscrire). Perte de temps, d’argent, falsification, frein aux inscription : nous allons voir ensemble ce qui est obligatoire et ce qui ne l’ai pas ! Ouvrons une nouvelle fois le débat autour du certificat médical en France dans le cadre du sport loisir.

Rappel : certificat médical vs licence sportive ?

Il y a des événements auxquels on peut participer dans le cadre en étant licencié à une fédération (exemple un championnat régional de Water polo) . Dans ce cas, ce n’est pas compliqué, pour participer il faut appartenir à un club de Water Polo. Mais il y aussi des compétitions qui sont ouvertes à tout le monde, comme par exemple les courses sur route, le trail ou les courses à obstacles.

EDIT  : Pour savoir quels sont les licences autorisées ainsi que le type de certificat médical valide pour vous inscrire sur une course en 2019 , nous vous invitons à consulter cet article – > adeorun.com/blog/conseils-organisateurs/certificat-medical-et-licences

licence-sport

La course à pied, les mudrun, la CO ou le raid multisports sont des épreuves qui attirent des coureurs loisirs, venus de tous horizons. Ils n’ont pas forcément de licence FFA, UFOLEP, FFCO ou FFTRI. Un footballeur pourrait très bien avoir envie de se doser sur un semi-marathon, tout comme les membres d’un club de curling pourrait très bien se donner rendez-vous sur une course à obstacles une fois par an pour s’amuser. Faute de licence sportive, l’organisateur leur demande donc de présenter un certificat médical (comme la loi le stipule).

Rappelons le texte dans le code du sport :

La participation aux compétitions sportives organisées ou autorisées par les fédérations sportives est subordonnée à la présentation d’une licence sportive portant attestation de la délivrance d’un certificat médical mentionnant l’absence de contre-indication à la pratique sportive en compétition, ou, pour les non-licenciés auxquels ces compétitions sont ouvertes, à la présentation de ce seul certificat ou de sa copie, qui doit dater de moins d’un an.

certificat-sport

Certificat médical obligatoire ou pas ?

Ne croyez pas que ce sont les organisateurs de manifestation qui font du zèle. Le contrôle des certificats médicaux prend un temps fou, s’ajoute à cela le stress de laisser passer un certificat médical non valable en validant les inscriptions.

Le certificat médical n’est pas demandé si le coureur possède une licence sportive valide en rapport avec la compétition concernée (un licencié FFA par exemple n’a pas besoin de présenter un certificat médical pour prendre le départ d’un semi-marathon, la présentation de la licence suffit). Mais qu’en est-il des sports similaires ? Est qu’un licencié FFCO peut par exemple se passer d’un certificat médical si il souhaite faire un semi marathon ?  Un licencié FFA peut il faire une course d’orientation en compétition ? Je vous invite à partager votre expérience en commentaire, comment procédez-vous ? Dans tous les cas, il est toujours préférable pour Monsieur l’organisateur de se renseigner auprès de sa fédération délégataire pour faire valider la liste des licences qui sont acceptées.

EDIT  : Pour savoir quels sont les licences autorisées ainsi que le type de certificat médical valide pour vous inscrire sur une course en 2019 , nous vous invitons à consulter cet article – > adeorun.com/blog/conseils-organisateurs/certificat-medical-et-licences

aptitude

Le certificat médical n’est pas non plus une obligation quand il s’agit d’une épreuve loisir non chronométrée. Prenons l’exemple d’une course à obstacles. La première vague en général appelée Elite est chronométrée, il faut donc présenter un certificat médical (d’ailleurs, comme la course à obstacles n’est pas (encore) encadrée par une fédération, que doit contenir le certificat médical : un non contre indication à la pratique de la course d’obstacles en compétition ? Une non contre indication à la pratique de la course à pied en compétition ? Un flou règne autour de ça).

Pour les vagues sans chronomètre, il n’est pas obligatoire de demander un certificat médical au participant, mais c’est souvent l’assureur qui va l’exiger. Si vous organisez une manifestation sportive ou une course à obstacles, nous vous invitons à poser la question à votre assureur en lui précisant que votre épreuve est avec ou sans chronométrage.

Mais au fait, c’est quoi un bon certificat médical ?

Celui-ci ne doit pas mentionner simplement une aptitude générale au sport, il doit certifier l’absence de contre-indication à la pratique du sport concerné. Un CM valide s’obtient après avoir été ausculté, il doit contenir certaines mentions, le tampon du médecin, son nom etc.. Nous vous invitons à lire cet article pour en savoir plus à ce sujet.

auscultation

Organisateur, compétiteur : même combat face au certif’ !

Le certificat médical, c’est une contrainte pour l’organisateur comme pour le compétiteur : il faut se déplacer chez le médecin, penser à bien demander la bonne mention (non contre indication à la pratique du volley ball en tongue les jours impairs) envoyer le certificat à l’organisateur, se faire renvoyer le certificat car le médecin à oublié la mention “en compétition”, avoir un certificat médical différent pour chaque type d’épreuve que l’on veut faire etc… . Sachant qu’un certificat médical est valable un an, c’est souvent une contrainte de temps et d’argent pour le compétiteur, donc un frein à l’inscription.

EDIT  : Pour savoir quels sont les licences autorisées ainsi que le type de certificat médical valide pour vous inscrire sur une course en 2019 , nous vous invitons à consulter cet article – > adeorun.com/blog/conseils-organisateurs/certificat-medical-et-licences

En tant qu’organisateur, on cherche à se couvrir le plus possible et c’est bien normal ! Comme la loi l’impose, on agit dans ce sens et nous demandons des garanties au compétiteur non licencié dans la discipline concernée. Ainsi, un footballeur qui veut courir un 10 km ne pourra pas se contenter de montrer sa licence de Foot. Il devra présenter un certificat médical de non contre indication à la pratique de la course à pied en compétition (rien que ça) !

certificat-inscription

Ne croyez pas qu’un organisateur prend plaisir à imposer cela : le fait de tout vérifier minutieusement est une perte de temps : les documents sont souvent illisibles,  on engage des discussions interminables avec les coureurs pour expliquer la démarche, pour demander les bonnes pièces. Sur Adeorun, quand l’organisateur refuse un certificat médical, il sélectionne le motif (mauvaise date, sport, illisible) et le coureur reçoit un mail automatiquement.

Pourquoi les organisateurs ne changent pas le système si c’est si contraignant ? Le changement ne peut pas venir de l’organisateur malheureusement. Ne pas demander de certificat médical et engager sa responsabilité serait vraiment trop dangereux aux yeux de son assurance et de sa fédération.

La responsabilité du médecin, de l’organisateur ou du coureur ?

Le coureur qui aime goûter à différentes pratiques sportives doit donc avoir toute une panoplie de certificat médical en stock.

L’organisateur qui reçoit un certificat médical en bon et dûe forme, tamponné par un médecin est déchargé de toute responsabilité en cas de pépin physique de la part du coureur (ex : un malaise cardiaque). Il prend de gros risque par contre en acceptant sur son événement un coureur qui n’a pas le coup de tampon du médecin. Quel président d’association ou directeur de course n’a jamais vécu le stress d’un jour de course. Vous priez pour que tout se passe bien, qu’il n’y ait aucun accident , que tous les certificats médicaux validés soient bons.

certificat-toubib

Le participant, qui prouve qu’il est apte est couvert par son assurance.

Le fait de demander des certificats médicaux différents pour tout type d’épreuve encourage malheureusement les coureurs à faire des faux. A partir où le compétiteur fournit un faux, le participant engage sa responsabilité. En cas d’accident, il ne sera pas couvert par son assurance et le médecin qui le découvre pourrait le poursuivre. Dans ce cas, on ne peut donc rien reprocher à l’organisateur puisqu’il a été dupé (il faudrait une machine à détecter les faux 😉

Pas de cachet, pas d'entête : pas de doute c'est un faux !

On arrive donc dans la situation complètement ubuesque où la responsabilité de l’organisateur baisse et où la satisfaction du compétiteur est plus forte (il gagne du temps et de l’argent à ne pas aller chez le médecin). Ne devrait-on pas tout simplement engager la responsabilité du coureur systématiquement ? Sans avoir besoin de faire un faux justificatif, le coureur ne devrait il pas être responsable de ses actes et juger lui-même de sa capacité à participer ou non à une épreuve ?

Un contrôle médical est bien sûr important quand on fait du sport, mais la démarche devrait venir du compétiteur et non d’une obligation systématique, tous les ans. A lui de faire la démarche, d’aller rencontrer un médecin du sport, de surveiller son cœur, de faire un électrocardiogramme etc… D’ailleurs le bilan médical pourrait être plus poussé quand il est demandé par le coureur (surtout après 50 ans).

Vers la fin des certificats médicaux, ou pas ?

Aujourd’hui, pas de certificat, pas de participation : dure sentence non ? On vous le disait plus haut dans l’article, la démarche peut être coûteuse en terme de temps et d’argent (il faut se déplacer chez le médecin et le payer). C’est donc un frein à l’inscription et à la pratique sportive.  A titre d’exemple, cet article prend le cas du marathon de Strasbourg qui se déroule à la frontière entre la France et l’Allemagne. Il n’attire presque pas d’allemands car en Allemagne, le certificat médical n’est pas obligatoire et ils n’ont pas l’habitude d’en fournir.

Du coup, de nombreux athlètes réalisent des faux certificats médicaux (ce qui est strictement interdit rappelons-le), et l’organisateur perd du temps à valider les certificats.

EDIT  : Pour savoir quels sont les licences autorisées ainsi que le type de certificat médical valide pour vous inscrire sur une course en 2019 , nous vous invitons à consulter cet article – > adeorun.com/blog/conseils-organisateurs/certificat-medical-et-licences

Quelles pourraient être les solutions ?

Nos voisins européens (Allemagne, Belgique, Espagne) ont trouvé une solution : le certificat médical n’est pas obligatoire. Le coureur est beaucoup plus responsable. Le certificat médical étant un frein à l’inscription pour certaines épreuves loisirs et un fléau pour l’organisateur, voici des idées que nous avons listées. Faites nous vos remarques ou vos propositions en commentaires

  • Ne devrait-on pas garder le certificat médical pour les plus grosses épreuves (marathon, 100 km) ? Dans ce cas la visite médical ne devrait-elle pas être plus encadrée, plus stricte ?
  • Ne pourrait-on pas supprimer l’obligation de certificat médical sur les 5km, 10km ou trail nature pour ne pas décourager l’inscription sur ces épreuves ?
  • Ne pourrait-on pas autoriser la présentation d’une licence sportive pour faire une petite course locale (ex : un footballeur pourrait présenter sa licence de foot pour faire une course nature de 12km)
  • Ne pourrait-on pas autoriser les certificats médicaux avec la mention “aptitude générale au sport”, cela afin de ne pas avoir besoin de faire xx certificats médicaux dans l’année, pour du vtt, du raid, de la course, du bad, du kayak etc ….
  • Un certificat médical pourrait être valable pour plusieurs disciplines.
  • Un certificat médical pourrait être valable plus longtemps dans le temps
EDIT  : Pour savoir quels sont les licences autorisées ainsi que le type de certificat médical valide pour vous inscrire sur une course en 2019 , nous vous invitons à consulter cet article – > adeorun.com/blog/conseils-organisateurs/certificat-medical-et-licences

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Jérémy Vaucher
Jérémy Vaucher
Entre courir et écrire, mon cœur balance. D'ailleurs c'est souvent quand je cours que je pense à ce que je vais écrire : en général ce sont des tutoriels pour les coureurs, des tests de matériel ou des astuces pour aider l'organisateur à mieux organiser son trail, raid multisports ou tout autre type d'événement.

18 Comments

  1. MickaNoyonCO dit :

    Salut à tous
    Je partage un peu de mon vécue.
    Il y a deux, on m’a refusé la participation à un trail parce que je n’avais pas le bon CM ou la bonne licence.
    La course était une orga FFA ou ufolep, et j’avais une licence FFCO (mon certif, que j’avais perdu, justifiait de la non contre-indication à la pratique de la COURSE à PIED D’ORIENTATION).
    Donc à l’époque ceux qui font de la course à pied ne pouvait aps faire de trail. Je généralise un peu. Mais j’étais content de voir qu’il avait autorisé plus de licence, dont la mienne, l’année d’après.

    Ma position pour le CM: On devrait laisser la responsabilité au coureur. Chacun doit savoir s’il est en capacité de faire du kayak.
    Mais bien sur pour ça, il faudrait que chaque organisateur d’épreuve sportive précise l’intégralité des épreuves (exemple les raids multisport)
    Et si on doit rester sur un système de certif… le mieux serait de faire un certif de contre-indication à la pratique d’un sport, ça permet d’éviter les certifs qui font la taille d’un romain de Marc Levy.

    Non même mieux un Certificat qui précise qu’elle “capacité” ne doit pas être sollicité.
    Exemple: l’athlète, qui ne peut pas soulever son poids à la force des bras pour un problème d’épaule, peut courir.

    Et sinon pour ceux qui aiment les restrictions, La solution moins pire serait de faire comme en EPS: Classifier les epreuves par les compétences Prorpres que ça peut mobiliser:
    • réaliser une performance motrice maximale mesurable à une échéance donnée (CP1) ;
    • se déplacer en s’adaptant à des environnements variés et incertains (CP2) ;
    • réaliser une prestation corporelle à visée artistique ou acrobatique (CP3) ;
    • conduire et maîtriser un affrontement individuel ou collectif (CP4) ;
    • réaliser et orienter son activité physique en vue du développement et de l’entretien de soi (CP5).

    Je pense que qq’un qui à un certif CP3 UNIQUEMENT peut pas faire de CP1.
    Bon après, c’est peut-être à adpater un peu , je suis pas un pro dans le domaine, je me contente de courir après des balises avec une carte et une boussole.

  2. Xavier DENEUX dit :

    Vu le nombre de médecins qui font vraiment un bilan sérieux, je trouve que ce certificat est inutile d’autant plus qu’il coûte cher au contribuable puisque remboursé par la sécu.

    Peut-être augmenter sa période de validité et par contre faire un bilan réellement complet avec electro-cardiogramme obligatoire et un suivi plus sérieux de l’athlète.

    Sinon il n’a aucun intérêt de rester comme il l’est actuellement.

    • Dr Z dit :

      Eh non, le certificat médical n’est pas un acte remboursable. Il n’est même pas tarifé (honoraires libres) sauf par le tact et la mesure. Il ne peut donc pas faire l’objet d’un remboursement par l’assurance maladie car ça ne concerne pas la maladie mais l’assurance du sportif, du club ou de l’organisateur de la compet…. C’est donc une majoration importante du montant de l’inscription à la charge du sportif.
      La loi, depuis 2016, a été assouplie. Par ailleurs, les licences FFCO, FFA, FFPM, FFtri sont acceptées et compatibles en compet (règlement fédéral). Les organisateurs veulent régulièrement se “couvrir” en outrepassant les règlements des fédés ou de la loi et demander de façon totalement abusive un nième certificat médical. Les empêcheurs ne sont régulièrement pas les médecins.
      Finalement, on ne peut pas généraliser. Un sportif occasionnel, un sportif loisir du dimanche, un sénior, un V4 n’ont pas les mêmes risques en fonction de la discipline et du niveau de l’épreuve…. Tous les participants aux épreuves ne sont pas des athlètes …. Je suis d’accord pour engager la responsabilité du pratiquant et arrêter de vouloir la faire porter par les organisateurs et les médecins. Il ne faut pas se leurrer, certains enfants gâtés, ne supportant aucune frustration, arriveront toujours à obtenir ou falsifier le précieux sésame pour faire ce que, de toute façon, il a décidé de faire.

  3. Sandrine dit :

    Bonjour,
    Ce serai en tous les cas bien de ne pas exiger ces certificats pour les ressortissants domiciliés dans des pays dont les assurances ne le demandent pas tels que ceux cités plus hauts et la Suisse! Je dois faire faire chaque année un certificat juste pour la France dont je n’ai pas besoin pour mes assurances et qui me coûte 180 Euros…
    Sandrine, Lausanne

  4. CHEVAILLER dit :

    Pour moi, le certificat médical ne devrait pas être obligatoire, le participant devrait être le seul responsable de lui-même, l’organisateur ne devrait pas être responsable du tout.
    Et petit à petit, nous aurions de plus en plus de gens qui s’essaieraient sur la course de leur village et qui ensuite se mettraient peut-être définitivement au sport loisir, ce qui aurait pour effet d’avoir moins d’inactifs donc moins de malades, donc économies pour la Sécu.
    Ensuite, çà n’empêcherait pas les sportifs de faire un bilan médical complet de temps en temps pour savoir s’ils ont un problème quelque part…
    En conclusion, introduire de la simplicité réglerait bien des problèmes…
    Faites comme moi, parlez-en à votre député, pour lui demander de changer la loi, si nous sommes de plus en plus nombreux à leur expliquer le truc, ils finiront pas comprendre que finalement nous avons raison, il faut supprimer le certificat médical…
    Gill

  5. Eric dit :

    Bonjour à tous,

    Je reviens dans le calvaire français du certificat médical exigé par les assureurs pour justifier de ne pas avoir à assumer leur responsabilité financière.
    En Grande-Bretagne pas de certificat médical. Si le nombre de compétiteurs ou le type de course ne permet pas un réseau de sécurisation drastique… ce sont les concurrents qui sont responsables en transportant les moyens de porter secours aux autres !!!! Les assureurs pratiquent des prix comparables à ceux pratiqués ici. Ils sont juste meilleurs commerçants : c’est à dire honnêtes.
    Bref au lieu d’emmerder et d’infantiliser chacun on trouve des solutions pérennes intelligentes et qui ne permettent pas aux assureurs de se dédouaner de leur obligation de payer en cas de pépin. Enfin, le concurrent qui meurt lors d’un marathon à cause d’une malformation non détectée est la première victime. Avec un certificat médical l’assureur se retourne contre le médecin et la famille ne touche aucune indemnité… car le médecin sera dédouané par l’ordre ! Sans certificat médical, l’assureur fait son boulot pour lequel il a vendu une police d’assurance. Qui pourrait être assez vicieux pour s’inscrire à un marathon, en mourir et ainsi que sa famille touche de l’argent ??????? Il faut être assureur pour imaginer ça !

    D’ailleurs la loi n’exige plus ces certificats qui font perdre du temps aux médecins et de l’argent à la sécu… depuis plus d’un an maintenant !!!! Mais les assureurs ne veulent pas la faire appliquer alors ils exigent et devraient être pénalisés par le gouvernement !!!

  6. alain dit :

    quel lobby a bien pu imposer ce certificat à l’evidence inutile et infantilisant ?
    .
    voir qui sont les gagnants : les medecins qui encaissent la visite medicale , et le perdant : la sécu; qui paie !
    quel est le coût de délivrance de ces certificats pour la collectivité ?

    evident qu’il faut supprimer cette coûteuse , inutile et contraignante pratique qui n’a cours qu’en france

    il n’est jamais demandé en belgique pays bas, allemagne, royaume uni, suisse .espagne etc etc … et ils s’en portent beaucoup mieux cherchez l’erreur _

    • Dr Z dit :

      Arrêtez de dire n’importe quoi. Si votre médecin établit le certificat dans le cadre d’une consultation autre (maladie) qui, elle, est remboursée, le certificat ne vous coûte rien (acte gratuit par le bon vouloir de votre médecin). Si la consultation est motivée par la demande du certificat, elle ne devrait pas faire l’objet d’une feuille de soins et être facturée (honoraires libres) au demandeur. Dans les 2 cas, ça ne coûte rien à la Société. Quand aux honoraires de votre médecin, je pense que toute peine (et responsabilité) mérite salaire. L’établissement d’une feuille de soins pour obtenir un remboursement est sous la responsabilité du médecin. Je ne pense pas, vu le ton que vous utilisez, que vous seriez le premier à vouloir payer le certificat qui vous décharge d’une responsabilité aussi importante…. cordialement… et sportivement

  7. STRID dit :

    Le mot de clé est “en compétition”. En général si je manque le CM je peux comme même participer sans être chronométré. Rien m’empêche de mourir ou de me faire mal sur la course. Je teste mes limites aussi bien sans le chrono et je compare ma montre avec les chronométrés. La présence ou pas d’un CM ne me protège pas.

    Je trouve cette obligation inutile et bizarre. Pour ajouter sur la liste, dans aucun pays nordique on le demande. La responsabilité est chez le coureur, sans ou avec son propre assurance. Il m’est arrivé uniquement pour mon permis de conduire, la plongé et pour le parapente devoir montrer un certificat médical afin d’avoir une license.

    Mon médecin français me propose aller faire le cardio, sans et avec effort, test bio, etc tous les 5 ans. Je le paie cher mais je le trouve bien utile pour pister des maladies. Ne pas pour m’empêcher faire du sport.

    Il me semble que en France on n’a pas d’obligation de CM régulier pour garder son permis de conduire. Le risque pour la personne et tous les autres sur la route est bien supérieur que sur un chemin avec un organisation derrière.

  8. soror dit :

    La phrase de l’article “Le médecin qui justifie la non contre indication à la pratique de tel ou tel sport ne prend pas beaucoup de risque.” me chagrine. C’est méconnaître la responsabilité du médecin : tout document que je signe ( je suis médecin généraliste ) m’engage, que ce soit une ordonnance, un certificat de coups et blessures, un certificat de non contreindication à la pratique sportive engage ma responsabilité. Non, médecin généraliste, je ne suis pas le grand gagnant de ces certif ‘obligatoires’ ( surbooké en septembre à cause de ça, mécontentement de ceux à qui je dis qu’il faut aller chez le cardiologue avant, non je ne suis pas censé vous faire rembourser cette consult par la sécu ). Quant Alain dit en commentaire que c’est le médecin le gagnant parce qu’il encaisse, je le rassure, je me passerais bien de ces consultations, pr mes finances pas d’inquiétude : vu le manque de médecins ds mon patelin, il y a d’autres patients qui rempliront mon agenda. Par contre, à partir du moment où on requiert ma signature en bas d’une feuille, merci de ne pas me dicter ce que je dois faire : car ce ne sera pas vous qui serez inquiété s’il y a un problème. Merci au dernier commentateur drZ qui le relève

    • Bonjour

      Vous avez raison, cette phrase était vraiment mal tournée ! Je m’en excuse. Au final, nous sommes donc d’accord sur le fait que c’est une contrainte pour tout le monde et que personne n’y prend plaisir 🙂

  9. Roger dit :

    Bonjour
    Es ce qu’un certificat médical d inaptitude peut faire preuve de remboursement d’une inscription à une épreuve ?
    Cordialement

  10. Vincent dit :

    Bonjour,

    Savez-vous si un “disclaimer” peut être utilisé à la place du certificat médical?

    Au cas ou le participant n’a pas son certificat, il remplirait un document indiquant qu’il n’a pas de certificat et qu’il participe à ses propres risques.

    Merci pour votre réponse.

    • Bonjour Vincent

      Non, c’est sur et certain, un “disclaimer” ne remplacera pas un certificat médical et ne couvrira ni le coureur, ni l’organisateur en cas d’accident, l’assurance s’engouffrera directement dans cette faille

  11. Maratoncf dit :

    Bonjour,

    Il me semble évident que dans une société du tout numérique, le certificat médical papier est obsolète.
    Je doute qu’il y ai une relaxation des lois et des responsabilités, en ce monde.
    Ce qui va se passer est évident : Nouvelles cartes vitales NFC, on fait la visite médicale, hop c’est scanné en 3 secondes.

    Récemment j’ai voulu perdre 5kg, je me suis acheté un vélo et j’ai fait 2500km, on ne m’a pas demandé un certificat médical car je suis chez moi, et suis seul responsable de ce que je fais, je suis libre. Pourtant le risque est le même.
    La différence se situe sans doute au niveau de l’organisation sécuritaire. Si des personnes à risque souhaitent perdre du poid et se disent : “tient je vais faire 42km” après 15 ans de sédentarité à manger des chips devant le PC, forcément il y aura plus de monde au dépard des marathons mais surement aussi beaucoup plus de problèmes avec des “commissaires” qui courent partout pour ramasser les gens. Entendre des sirènes au lieu de chants d’oiseaux, ça doit créer un peu le stress chez les autres habitués qui recherchent calme, sérénité, et joie dans leur activité sportive.

    Alors forcément les compétition vont couter plus cher car les organisateurs devront se fournir en scanneurs mais à mon avis il n’y a pas d’autres solutions. Les personnes à risques prendront les risques seuls, ou devront trouver une activité sans scanner.
    Vous avez le droit de mourir, mais pas devant tout le monde. Ce serait en quelque sorte : “gâcher le spectacle”.

    Maintenant pour ce qui est de la façon dont le certificat d’aptitude est fourni, c’est là qu’il faudrai peut être assouplir. De toute façon les médecins ne sont pas des prophètes, ils fonctionnent avec des probabilités. Actuellement si il y a 1% de chance d’avoir un problème, peut-on autoriser ? Et si il y a 10% ou 25%, quelle est la limite sachant qu’avec les probabilités, on n’est jamais sûr de rien et que les médecins préfèrent “dispenser” que guérir.
    A ce moment là effectivement on comprend la triche. Quand il s’agit de prendre un arret de travail on aime des probabilité élevées mais quand on veut faire du sport, du loisir, du divertissement on voudrai surement plus de souplesse.
    N’etant pas capables de nous auto-gérer correctement, un professionnel doit le faire à notre place et ceci afin de ne pas ternir l’image de l’organisation en gâchant le spectacle collectif.

    Conclusion : Et bien l’accès aux sports censés nous aider à éliminer la malbouffe devra se faire à l’avenir en solo, chez soi, seul. Les sports à risques seront réservés aux sportifs. Des organisation illégales aparaitront alors, avec sans doute des incidents qui iront avec, … à moins qu’un lobbi des évenements sportifs arrive à faire assouplir l’accès aux gens à risques dans un but lucratif, quitte à trouver une solution pour “cacher” les incidents, ou les rendres discrets ? Qui sait…

  12. denis dit :

    Je ne vais pas courir ce midi.
    J’ai 53 ans, et j’aime bien courir depuis que j’ai 15 ans. J’aimais bien l’ambiance des courses organisées, ce sont de grandes fêtes où l’on rencontre des champions aussi bien que des quidams comme moi.
    J’ai voulu faire le semi-marathon de ma ville cette année. Mon médecin m’a dit qu’il faut faire un test d’effort (pour le coeur).
    Bah, je sais ce que ça veut dire dans ma région : plusieurs mois d’attente. Et donc en prenant rdv, on prend la place de quelqu’un qui est malade ou a de l’angoisse parcequ’il a BESOIN de ce test par rapport à leur santé.
    Je le sais parce que pour acheter une maison, un assureur m’en avait exigé un il y a quelques années. Une vraie galère à devoir insister parceque j’étais obligé. Et si quelqu’un avec soucis cardiaque a raté son rendez-vous à cause de moi ?

    Bref, je n’irai pas. ça me met un petit coup au moral, je me sens exclu de la fête.
    En “compète” ou seul, je fais le meme effort. Mais maintenant il manque un petit quelque chose. Un petit quelque chose qui fait que ce midi, j’y vais pas.

    La raison de l’obligation, je la comprends bien : ce n’est pas une raison sanitaire, c’est parceque la règle est là depuis des dizaines d’années et personne ne peut plus prendre la responsabilité d’abolir cette règle.
    Il y a environ 5 ans, un coureur m’a doublé à mi-course sur un 20k. Il est décédé quelques minutes plus tard. Il se prénomait Rémi, avait environ 25 ans et un certificat en bonne et dûe forme.

    Courir me fait me sentir plus vivant. J’ai une drôle d’habitude, quand je passe à côté de buissons ou d’arbres, si possible je frôle les feuilles, pour sentir la nature sur moi.
    Dans les courses organisées, il y a des enfants qui tendent leurs mains pour faire un “five”. Joyeuses rencontres éphémères, passages de relai imaginaire.
    Mourir, il faudra bien. En courant ou dans un Ehpad, je ne sais pas ce que je préfère. Mais j’ai compris que le certificat ne change rien.

    Toute cette paperasse et ce temps sont improductifs à mon avis.

  13. Seb dit :

    Bonjour,
    Dans mon secteur le problème vient des médecins qui n’acceptent plus de faire des certificats médicaux !
    Même pour le début d’année et les inscriptions des enfants en club (athlé foot rugby…) c’est très compliqué de trouver un médecin qui accepte 2 rdv pour 2 certificats médicaux de pratique sportive. Argument : nous ne pouvons garantir…et ce n’est plus obligatoire depuis 2019.
    Voilà voilà

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